Au rêve…
J’aimerais que le vent dans ses plus fous voyages
M’emmena, quelquefois, ou même un court instant
Au-delà de la vie, des regards et des âges
Oublier
ces raisons que l’on accroche au temps ;
Qu’il
fut comme un oiseau, une main qui me porte,
Ébloui d’oublier j’aurais le goût des soirs
Et la tiédeur des pluies d’été qui nous apportent
Quelquefois,
quelque peu de fraîcheur et d’espoir.
J’aimerais
que le vent m’emmena dans sa fuite
Et que l’on ne revint jamais au même endroit,
Ainsi qu’à chaque chose on ne donna de suite
Et que le rêve enfin retrouva … tous ses droits.
Alain Girard
Copyright.Tous Droits Réservés
Le 14 11 2007
Commentaires
Bonsoir Alain, merci de votre message de sympathie.
Amitiés sincères, fanfan
Bonjour Alain, j'adore votre poème.
Quel plaisir de le lire et de le relire, pour bien s'imprégnier des mots, merci, Alain.
Sincères amitiés , fanfan